La continuité écologique, dans une rivière, se définit par la possibilité de circulation des espèces animales et le bon déroulement du transport des sédiments.
La continuité entre amont et aval est entravée par les obstacles transversaux comme les seuils et barrages, alors que la continuité latérale est impactée par les ouvrages longitudinaux comme les digues et les protections de berges.
En France, les rivières sont modifiées par l’aménagement de très nombreux ouvrages, essentiellement des moulins, mais aussi des seuils et des barrages.
Un seuil est un ouvrage, fixe ou mobile, qui barre tout ou partie du lit mineur d’un cours d’eau. Sa hauteur est en général inférieure à 5 mètres.
Les obstacles présents sur les rivières créent des perturbations sur la continuité écologique, plus ou moins importants selon leur hauteur, leur emplacement (de l’embouchure à la source du cours d’eau) et selon l’effet cumulé de leur succession.
Début 2010, plus de 60 000 ouvrages sont recensés sur les cours d’eau en France. D’après un inventaire national réalisé par l’Office national de l’eau et des milieux aquatiques (Onema), plus de la moitié n’a pas d’usage avéré.
Cet ouvrage sur la Maria (Nièvre) a été conçu pour l’alimentation en eau potable en 1932 mais abandonné 20 ans plus tard. Il a été supprimé en 2004.